EXPOSE
URGENT
Depuis 1950 l’administration de ce grand Siège Spirituel a été assurés par le Dr. OM Lind ainsi que par ses associés, les Missionnaires Spirituelles Universels Blanche Ledran, Micheline Héraud, Marie Peurozet, Angel Fernandez, Dr. Agüero Vives, le Dr. Julio Armandez k. et le Prof. Luis Navarrete.
Sous la tyrannie du général Batista nous avions commencé à rencontrer certaines difficultés pour avoir protesté publiquement et dans le monde entier contre les atrocités de ce monstrueux régime, mais nous avions réussi à éviter de graves conséquences.
Lors de l’avènement du processus révolutionnaire de Fidel Castro, nous avions sympathisé avec les réformes qui réellement répondaient aux besoins sociaux, éducatifs et purement humanitaires du people cubain. A cette époque, évidemment, el n’y avait absolument aucune trace de possibilité d’un régime communiste. Il s’agissait d’une toute nouvelle vie qui commença pour Cuba le 1er janvier 1959.
Durant les mois d’octobre, novembre, décembre 1959 et janvier 1960, nous avons tenu une grande Assemblée du CONGRES MONDIAL DE L’HOMME (Parlement Mondial Permanent de toutes les Religions, Fois, Fraternités, et Philosophies), simultanément à
Après cet incident, cependant, nous commençâmes tous à nous rendre compte que Cuba ne serait pas le paradis qu’il promettait d’être et que tous espéraient. Depuis de printemps 1960 donc nous décidâmes de suspendre toutes les activités de notre Mission Spirituelle qui embrassait l’UNIVERSITÉ MONDIALE DE SCIENCE RELIGIEUSE ET SPIRITUELLE, le SEMINAIRE THEOLOGIQUE ORTHODOXE, et le GRAND SANCTUAIRE SPIRITUEL DE TOUTES LES RELIGIONS. « L’Alliance Religieuse Universelle », enregistrées officiellement, avait également pris une certaine ampleur, favorisant la coopération interreligieuse et interconfessionnelle dans tous les aspects de la vie quotidienne. Néanmoins comme de coutume, selon notre caractéristique, nous ne nous mêlâmes jamais de politique.
A la fin de 1960, cependant, la révolution commença à montrer des signes de pernicieuses transformations, devenant plutôt agressif vis-à-vis toutes formes de religion. Nous avons alors demandé le permis nécessaire pour abandonner l’île de Cuba, mais nous ne reçûmes jamais de réponse des autorités cubaines.
L’année 1961 fut marquée par la malheureuse invasion de Cuba. Sur ce, des mesures économiques drastiques furent prises et l’esprit socialiste ou communiste fut officiellement proclamé. C’est alors que nous subîmes toutes sortes de mauvais y traitements de la part du peuple ainsi que des représentants officiels du Gouvernement. Ne pas être socialiste ou COMMUNISTE devint à ce moment là un crime majeur et des slogans de ce genre devinrent courants : « SEUL LE COMMUNISE PEUT SAUVER LE MONDE DE L’IMPERIALISME », « CEUX QUI NE SONT PAS AVEC NOUS SONT FAVORABLES A L’IMPERIALISME ». « LE COMMUNISME VA BIENTOT GOUVERNER LE MONDE ENTIER ». Il était clair que nous n’étions pas compris entre leurs amis.
En août 1961 une certaine loi fut décrétée réglementant la possession de l’argent. Nous fûmes obligés à déposer sur un Compte Spécial une dizaine de milliers de dollars que nous avions en notre possession, alors que nous essayons de quitter le pays. De ce compte on nous accorda $100 mensuel pour nos dépenses, alors que nous avions à payer un loyer de $102 plus téléphone, électricité, eau, frais divers d’entretien et nourriture quotidienne. Nous protestâmes, sollicitant de nous accorder davantage puisque l’allocation légale ne suffisait décidément pas, étant donne que les étrangers ont un standard de vie plus élevé et que le Dr. Lind était extrêmement malade, nécessitant une urgente et délicate intervention chirurgicale. Nous demandâmes l’autorisation d’aller en Amérique pour opérer immédiatement le Dr. Lind, mais le permis nous fut refusé.
Nous fûmes alors contraints de vivre de charité durant plusieurs mois, ensuite nous reçûmes des colis alimentaires de l’étranger, surtout de France, de Suisse, d’Allemagne et d’Amérique, car nous mourions littéralement de faim. Le Gouvernement de Cuba connaissait bien notre désarroi, puisque le Dr. Lind écrivit d’énergiques lettes au Dr. Commandant Fidel Castro le 5 Octobre. Le 27 novembre 1961 et les 4 et 19 de mars 1962. En dépit de ces faits, le Gouvernement de Cuba ne prêta aucune attention á nos demande de permis de sortie. Il était évident que les dirigeants révolutionnaires de Cuba, devenus enragés communistes, voulaient nous contraindre à un état de captivité afin de provoquer de notre part quelques déclarations en faveur du communisme. A maintes reprises nous fûmes l’objet de démarches pour nous montrer que nous pouvions facilement améliorer notre sort si mous voulions nous aligner, c’est á dire si nous approuvions le communisme. Inutile de dire que nous refusâmes ces avances avec sagacité. Afin d’obtenir de la nourriture, nous essayâmes de devenir Membres de
Toute fois, nous réussîmes à surmonter nos tragiques conditions et nous préférâmes cette épreuve à l’esclavage complet. Nous étions décidés et prêts à mourir plutôt qu’à nous rendre. Le 4 mars nous nous décidâmes à mettre un terme définitif, que qu’il soit. A notre situation, écrivant à Fidel Castro ce que nous pensions de lui et de la révolution cubaine. S’il ne nous conduisit par à ce moment devant le peloton d’exécution, el ne le fera jamais. Nos amis dans tout Cuba craignaient énormément pour notre sécurité personnelle. Depuis plusieurs mois nous prenions déjà nos précautions, ne sortant qu’en plein jour, aussi rarement que possible afin de ne pas être trop remarqués. Nous ne pouvions même pas laisser notre Sanctuaire seul, car il aurait pu être saccagé par les commandos communistes avertis par les informateurs officiels connus comme « Comités de défense de la révolution ».
En même temps, depuis plusieurs mois, nous nous étions arrangés pou informer nos amis et collaborateurs à l’étranger afin qu’une campagne soit entreprise pour que le monde entier sache que nous passions par le terribles ´preuves et mauvais traitements, une coercition indicible et une anxiété crucifiante. Ceci suscita une série de lettres adressées au Gouvernement Cubais exigeant notre libération immédiate et l’autorisation de partir à
Le 4 mars 1962 nous avons adressé au Ct. Fidel Castro cette lettre expliquant notre philosophie de la vie en tant que Missionnaires Spirituels Universels, éclaircissant et mettant l´accent sur notre position contre le système communiste de Cuba, qui nous détenait indûment, causant délibérément notre tragique situation. Nous réalisions alors, que les démoniaques dirigeants de Cuba auraient pu aussi bien nous emprisonner vraiment et pour toujours, et détruire le Sanctuaire Spirituel par une nouvelle loi ou une bombe, à son gré. Nous sûmes alors aussi ce que veut dire vivre en danger, et nous n’y faisions pas attention, étant arrivés au-delà de l’endurance humaine. Nous pressentions aussi que si les autorités communistes de Cuba avaient osé échafauder de toutes pièces un cas contre nous, ou nous diffamer et nous fusiller pour n’importe quel crime imaginaire, notre Mission Spirituelle aurait gagné considérablement en sympathie et dignité dans le monde entier, et notre anéantissement aurait été un digne holocauste qui aurait prouvé en proportion inverse ce que le communisme este réellement, car nous avions toujours tenu le monde extérieur bien informé de notre tragédie à Cuba.
Le régime communiste aurait pu facilement nous annihiler, naturellement, si nous avions eu la moindre minime possibilité de culpabilité d’une manière ou d’une autre, aussi son principal objectif n’était pas tant un quadruple crime ou l’extirpation d’ennemis déclarés du cauchemar économique communiste et de la diabolique philosophie de violence, comme ce premier objectif fut toujours ou de confisquer ou hériter les archives générales de Domaine Spirituel Universel et du Musée Vivant Mondial de l’Histoire de l’Humanité, desquelles nous étions les dépositaires légaux depuis 1945. Le Gouvernement de Cuba était, malgré tout inhibé, car nous lui prenions toujours beaucoup les devants dans tous ses coups, et quand il voulait mettre la main sur nous, nous lui avons laissé savoir que nous étions des Missionnaires Spirituels connus internationalement et que tourte tentative pour nous nuire ferait tomber un mépris universel sur Cuba et la honte sur le communisme; quand il chercha à prendre quelque action contre notre Sanctuaire Spirituel nous avons invoqué la sainteté de
Entre temps le Gouvernement de Cuba recevait des câbles par douzaines chaque semaine et des lettres par centaines chaque mois, réclamant notre mise en liberté de cette injustifiable détention, ainsi qu’un traitement plus humain et plus de respect pour les Missionnaires Spirituels et Ministres religieux. Les nombreux télégrammes et lettres envoyés à l’Organisation des Etats Américains, aux Nations Unies, à l’UNESCO, etc…, commençaient à être amplement connus et certains gouvernements témoignèrent une sympathie profonde pour notre cas, nous proposant de nous aider d’une aider d’une manière ou d’une autre, car il était évident que nous souffrions un martyre et remplissions une tâche dans l’intérêt de l’humanité entière. Cuba resta impassible malgré tout comme si elle avait décidé anéantir à jamais la religion et de Domaine Spirituel Universel par notre perte individuelle. Sur ce, le 17 mars nous reçûmes une communication de M. Luis Sobral, en quelque sorte le Grand Inquisiteur de Cuba, l’homme qui décide qui peut ou non quitter le pays. El nous rendit visite à notre Sanctuaire, disant que le Gouvernement était profondément intéressé à nous accorder toutes les garanties indispensables et nous faciliter notre départ de Cuba. Ceci nous parut trop beau pour être vrai, aussi nous lui demandâmes des preuves de sincérité. Un bateau devait lever l’ancre incessamment pour Amsterdam, de sorte qu’en deux jours à peine nous avons entassé nos archives et effets personnels dans 17 caisses. Nous nous préparâmes pour prendre un avion pour même destination de 19.
Amsterdam était la seule voie libre qui restait à notre disposition, et nous avions l’intention d’en tirer les avantages en dépit des conséquences ultérieures.
A la dernière minute, nous avons été obligés de faire « cadeau » au Gouvernement de notre piano et de quelques autres meubles, tandis que tout le reste dût être abandonné, car selon la loi, aucun meuble ne peut sortir de la maison sans un permis spécial. Quant à notre Compte Bancaire, el fut décongelé et le Gouvernement paya nos billets de voyage avec une partie de nos fonds. On nous accorda $2.000 en devises américaines pour les dépenses de voyage, mais ceci ne fut en réalité que théorique, car l’on n’en toucha seulement que 50. En réalité nous avons été confisqués ce qui nous a paru tout à fait une rançon qui nous permit de jouir de la liberté….
Jusqu’au dernier moment, on nous imposa des difficultés et complications extrêmes à tel point que le d`part de l’avion de
Maintenant nous pouvons dire que nous savons ce qu’est le COMMUNISME, l’ayant expérimenté dans notre propre âme et sang.
Nous fûmes reçus des plus aimablement par les autorités Hollandaises quoique nous n’ayons pas eu les documents nécessaires. Il était trop évident que nous avions ECHAPPE DE L’ENFER à la recherche d’un refuge parmi des gens vraiment décent, cultivés et humains.
Maintenant nous devons trouver une véritable demeure paisible, un refuge dans le plein sens du mot. Nous pensions aller aux Etats-Unis car nous y avons tant d’amis et d’organisations. Notre cas est, naturellement, plutôt spécial. L’Amérique nous accueillera sans doute, nous l’espérons légalistes.
Nous n’avons vraiment nulle part ailleurs où aller. Si l’Amérique nous rejette comme les communistes de Cuba l’ont fait, nous serons obligés de chercher asile ailleurs. Dieu seul sait quel est notre destin immédiat. Nous sommes Serviteurs de Dieu, de
En tant que pacificateurs, nous ne pouvons qu’attendre notre destinée en pleine confiance et sans la moindre crainte. Nous sommes certains que nous avons vécu le pire quand nous avons connu le COMMUNISME.
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Nous n’avons pas de temps à perdre. Nos fonds s’épuisent. Nous devons trouver une solution immédiate à notre problème qui est celui de toute l’humanité.
Notre attitude envers le communisme à Cuba reste un vivant exemple pour toute l’humanité. Maintenant nous voulons que le monde entier sache exactement ce qu’est le communisme afin que ce fléau puisse être évité partout où el montre sa hideuse face.
Quelques jours avant notre départ de Cuba, le Commandant Fidel Castro parla à la radio, répondant à nos lettes et disant implicitement que le communiste n’était pas un ennemi de la religion, mais que toutes les religions devaient œuvrer à l’unification de l’humanité, et nous entendons le relever sur son propre terrain. Maintenant nous savons de quoi nous parlons et ayant passé par l’expérience de l’esclavage, nous savons que nous n’en voulons à aucun prix, et comme Patrick Henry, nous disons ; « DONNE-MOI
Amsterdam, le 23 mars 1962
Blanche Ledran Pr. OM Lind
Grand Chancelier Grand Patron
Micheline Héraud Marie Peurozet
Secrétaire Générale Relations Publiques Internationales